GOSSINA – Bienvenue sur le Portail Web de la commune

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Histoire de la commune

Dans la commune rurale de Gossina, Sui aurait été le premier village fondé et tous les autres seraient ensuite installés sur ses terres. Le chef de terre raconte que le fondateur de Sui, Oulékatouané, serait descendu du ciel avec sa femme. Elle tenait un panier dans ses mains et elle lui dit « d’attraper le panier » ce qui se traduit en langue san par « kisequion » (le premier quartier de Sui). Cette légende raconte que le couple a trouvè leur nouveau lieu agréable à vivre et ils dirent « il nè fait ni chaud, ni froid là où nous sommes descendus », d’où le nom de Sui qui signifie tiède en langue san. Selon d’autres récits le fondateur de Sui serait venu du Mali avec ses frères.

A Sui, le chef de terre qui est en même temps le chef du village se trouve dans le quartier Kipiè (la maison des Ki). A Kisequion, on trouve les familles Bayané qui soutiennent les Ki en ce qui concerne la gestion coutumière du village.

L’histoire de fondation de Gossina est controversée. Pour le chef du village de Gossina, le premier fondateur du villlage serait venu de Massala (Dédougou) et s’installa d’abord à Daman (commune de Yé). Il se nommait Ki Doro et était un cultivateur. Un jour il partit de

Daman à la recherche de terres et tomba sur un baobab à côté un point d’eau. Il fonda à cet endroit le village de Gossina.

Cette version a été remise en cause lors des animations TerriStories@ : selon le « Plan de Gestion des Terroirs » les premiers occupants du village de Gossina sont Baziédo et ses frères Bazié, Zin/é. Ils seraient venus de Todama. Leur village avait été détruit par uen razzia. A leur arrivée, ils se sont installés sous un baobab, considéré aujourd’hui comme un baobab sacré dans le village. Une troisième version raconte que le premier habitant de Gossina, Paco, serait venu de Daman. Son père était polygame et s’occupait mal de sa mère. Paco décida de partir avec elle et rencontra un génie dans la brousse qui l’aurait guidé avec un animal sacré du nom de « Tianlolo » au baobab sacré. Paco s’y installa avec sa mère et fonda le village de Gossinal.

AUjourd’hui, après plusieurs vagues de migrations, la commune est peuplée de Samos, de

Gourounsis, de Mossis et de Peuls, ces deux derniers groupes étant minoritaires. Les immigrés mossis ont occupé les terres délaissées par les populations autochtones. Bwa, Marka et Samos dès la fin du 19e siècle (Gérard Rémy, 2007).

On dénombre trois maitrises foncières :

  • Celle de Gossina couvre les villages de Massako, Koayo, Tarba, Lekoun,Madamao,Kalabo (qui couvre Zelassé)
  • Celle de Sui couvre le village de Naborro ;
  • Celle Bosson couvre le village de Kwon.

Tous tes autres villages (Bou, Nyfou, Niannankoré et Tandou) sont autonomes dans leur gestion foncière même si les villages de Nyfou et Niannankoré se trouvent sur les terres de Boun.

L’organisation politique et administrative traditionnelle du village repose sur un chef de village qui en est son représentant, assisté par des chefs de quartier (le conseil des sages). Le chef de terre quant à lui a en charge la paix sociale, la bonne gestion du foncier et des coutumes.

On distingue de nos jours deux types d’émigration dans la commune : une migration intrarégionale (des déplacements de population à l’intérieur de la région de la boucle du Mouhoun à la recherche de terres fertiles) et une migration interrégionale ou internationale, vers la Côte d’Ivoire et le Ghana.

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